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Le 14 novembre 1840, les Britanniques mettent sur ce croquis les revendications territoriales des deux parties. On remarque que le lac Témiscouata fait partie du territoire disputé. Le territoire revendiqué par les Américains se situe en fait à la ligne de séparation des eaux (ligne double pointillée). Ces derniers exigent tous les cours d'eau qui s'écoulent vers le sud et le territoire adjacent.
Les Britanniques, de leur côté, réclament tout ce qui se situe au nord de la rivière Aroostook (ligne simple pointillée).
Rappelons-nous qu'à l'époque on se sert des cours d'eau pour le transport du bois. On peut en conclure que des motifs économiques se cachent derrière les revendications des deux parties. Les richesses forestières du Témiscouata-Madawaska sont mises en cause.

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Propositions britanniques et américaines
1818
Lac Témiscouata, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Histoire des propositions britanniques et américaines
1980
Nouveau-Brunswick, Canada


Crédits:
Rock Belzile

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Cette carte illustre clairement tous les changements dans les revendications territoriales britanniques et américaines entre 1783 et 1842. Fort heureusement, le conflit de l'Aroostook aura permis de mettre un terme définitif à des revendications ambiguës et à l'établissement de la frontière canado-américaine sans effusion de sang.

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Croquis du Fort Ingall
1839
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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En 1839, à l'occasion de la construction de la forteresse Fort Ingall, Bainbrigg a dressé ce croquis pour aider à la compréhension de l'ampleur des infrastructures militaires. Sur la gauche, remarquons la zone « landing » où les portageurs mettaient les canots à l'eau sur le lac Témiscouata. Plus haut, l'inscription « to St-Lawrence » marque l'emplacement du Sentier du Portage.

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Aquarelle de Bainbrigg Fort Ingall
1839
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Cette aquarelle de Bainbrigg (1839) illustre le Fort Ingall tel qu'il était en 1839. La palissade et le corps de garde n'étaient pas encore construits. Cependant, le quartier des officiers du commissariat et la cabane à canots étaient déjà en place. On peut conclure que cette aquarelle a été produite plus tard dans l'année de 1839.

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Plan de construction des casernes du Fort Ingall
1839
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Les dortoirs du Fort Ingall sont les premiers bâtiments à être construits entre avril et septembre 1839. Le dortoir des officiers est situé en bas sur le plan, et est conçu pour accommoder les 4 officiers qui logeront à Fort Ingall. En haut, il s'agit des 2 dortoirs pour les soldats, les femmes et les enfants; leur nombre atteindra un maximum 200 personnes répartis sur deux casernes.

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Plan des casernes du Fort Ingall
1839
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Avant la construction des bâtiments du Fort Ingall, on dessine des plans préliminaires qu'on propose aux autorités britanniques. Ce plan illustre une proposition de construction de 11 bâtiments et d'une palissade qui entoure la forteresse. Ce croquis ressemble en très grande partie à la construction de 1839.

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Contrat de construction du Fort Ingall
4 mai 1839
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Cette photo illustre un contrat notarié signé le 4 mai 1839. Il s'agit d'une entente entre Jos Morin, Pascal Dubé charpentier et Thomas Ely concernant l'obligation de Jos Morin de s'approvisionner en matériaux de construction chez Thomas Ely de la Rivière-du-Loup pour la construction des dortoirs des soldats et celui des officiers au lac Témiscouata.